La crise du covid a frappé l’ensemble de nos économies à l’improviste, mettant de nombreuses entreprises dans une position difficile. Mais ses répercussions paraissent bien plus bénéfiques : les mois de relance et de réouverture de nos sociétés ont vu une accélération extrême de tendances de fonds, ainsi qu’une remise en question de certaines croyances ou modèles de développement. A l’heure des comptes, il est désormais plus aisé de percevoir qui sont les gagnants et les perdants de l’après-crise. Beaucoup d’investisseurs institutionnels ont d’ailleurs déjà leur avis sur la question, et ont opéré des rotations sectorielles dans leurs portefeuilles en fonction de cette nouvelle vision du marché. Qui plus est, le mode de gouvernance, la faculté à s’adapter rapidement à son environnement et à fédérer ses équipes, données déjà présentes mais alors secondaires, sont désormais surveillées avec une grande acuité par les investisseurs. Ce trio est ressorti de l crise comme celui permettant aux entreprises de poursuivre leur développement dans les conditions les plus difficiles – c’est la preuve de la résilience et du potentiel de l’entreprise. Notre dernière étude sur les ETI en est une des plus belles illustrations. En 2020, contre vents et marées, près de 200 ETI françaises ont réussi à poursuivre.